Blog de Xavier Monnet

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Bien, bien, bien... Nous voilà finalement en 2008!

La première journée de cette année touche à sa fin. J'ai été bien content de voir un beau soleil se lever ce matin dans un grand ciel bleu. Je sais que j'aurais cette année encore bien du travail, mais ce soleil me redonne des forces.

Prendre les choses les unes après les autres. Si il y a bien une résolution que je devrais prendre en ce début d'année, c'est bien celle là. Ca va commencer fort... travail + études + déménagement... je vous laisse deviner ce que cela donne! ;-)

Enfin, le déménagement, cela va aller plutôt vite. Et puis c'est un changement. Un changement vers quelque chose que je crois être mieux.

Les études, elles, vont me demander encore de gros efforts, mais c'est le dernier coup de colier. J'arrive bientôt au bout de mes plans. Ce pourquoi j'ai tant travaillé, tant fait de sacrifices. C'est bientôt fini. Il va maintenant falloir changer là aussi. Faire de nouveaux plans à long terme qui me mèneront, je l'espère, là où j'ai toujours pensé que je devais aller.

Si j'étais perdu en cette fin d'année 2007, c'est probablement, entre autres, que ce vide m'angoissait. Je crois avoir réussi à transformer ces angoisses en sensations plus positives. Un peu comme l'explorateur qui prépare son voyage vers une Terra Incognita. On sent l'excitation qui monte. La destination finalement compte peu maintenant, car l'envie de prendre le large est trop forte. Il sera toujours temps de corriger le cap plus tard. Le tout est d'embarquer avec les outils et les vivres nécessaires, n'est-ce pas?

Je suis à la recherche de stabilité, de clareté, et de projets stimulants. Pour la stabilité, je pense que ce sera pas pour 2008. Ni la clareté d'ailleurs. Cette année risque bien d'être celle des changements, de la navigation sans buts précis (chose que je n'apprécie guère soit dit en passant). Par contre pour ce qui est des projets stimulants, je crois que cela pourrait bien se faire en 2008. J'espère que l'on me donnera les moyens de les entreprendre, sinon je devrais peut être les réaliser ailleurs. Et puis, je veux aussi apprendre encore beaucoup de choses. Il y a encore plein de domaines qui attisent ma curiosité et auxquels je n'ai pas encore eu le temps de m'intéresser.

Enfin, nous verrons bien. Laissons aussi le hasard avoir sa place dans toute cette petite cuisine. En espérant que les surprises seront positives et agréables.

J'ai envie de conclure mon premier post de l'année avec de la poésie. Je ne sais pourquoi ces vers de Charles Baudelaire me reviennent maintenant en tête, mais j'ai envie de les partager avec vous.

L'albatros

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
(Recueil : Les fleurs du mal)