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Si je vous dis: "Thalès, Pythagore, Hippocrate, Aristote, Euclide et Archimède"?
Si je vous dis: "Newton, Gutenberg, Platon, Copernic, Tycho Brahé, Galilée"?
Si je vous dis: "Kepler, Descartes, Darwin, Jean-Baptiste - Pierre Antoine de Monet ;-) - de Lamarck, Einstein"?
Cela vous dit quelque chose n'est-ce pas?
Forcément, dans nos écoles occidentales on nous apprend que c'est à eux, entre autres, que nous devons les progrès scientifiques qui nous permettent de vivre de manière différente des êtres humains des siècles ou millénaires précédents.
Pratiquement tous des occidentaux! Ah la belle affaire! Cela nous arrange bien, dans notre système de pensée qui voudrait que l'Europe soit le centre du monde. A une certaine époque, les hommes pensaient que le Soleil tournait autour de la Terre. Aujourd'hui on continue à vouloir diffuser l'idée que l'Europe est le centre scientifique autour duquel tournerait le monde.
Si l'Europe est effectivement parvenue à se positionner à la pointe du savoir, c'est avant tout car les individus qui la peuplaient possédaient en eux une curiosité naturelle, une soif de connaissance. C'est pour cette raison que nous avons très souvent absorbé les découvertes réalisées par d'autres civilisations. Cela est d'autant plus curieux que l'une des religions dominantes de ce continent désigne la curiosité comme le péché originel. Drôle de paradoxe.
De nos jours, il me semble que cette curiosité se perd. Nous pensons avoir découvert tout ce qui était à découvrir. Pire, nous pensons que les grandes découvertes futures ne peuvent être réalisées qu'aux seins de nos prestigieuses universités et que les découvertes ne peuvent être que le fruit de notre système d'éducation et académique.
Je souhaite poser ici la question suivante:
Si je vous dis: "Shen Kuo, Zhang Heng, Muhammad ibn Mūsā al-Khuwārizmī, Brahmagupta, Âryabhata, Abū ‘Alī al-Husayn ibn ‘Abd Allāh ibn Sīnā, Abu'l-Walid Muhammad ibn Rushd"?
Cela vous dit quelque chose?
Probablement que non, et c'était aussi mon cas. Pourtant, ces chinois, ces arabes, ces perses (ou iraniens devrait-on dire?), et ces indiens méritent tout autant que l'on s'y intéressent. En effet, certaine des personnalités occidentales cités en début de ce post sont connues pour des découvertes qui avait déjà été faites par d'autres, et parfois plusieurs siècles plus tôt!!! Les mathématiques, l'astronomie, l'algèbre, la médecine... toutes ces disciplines scientifiques ont été marquées par ces inconnus du monde occidental.
L'un des plus importants moteurs de progrès est de savoir s'ouvrir sur ce qui est différent. Ne pas penser que la richesse n'est que dans l'union, que les avis contraires sont importants. Sur un plan politique, cette règle est l'un des principaux moteurs du système actuellement le plus efficace à mon avis: la démocratie. Il nous faut à tout prix conserver cette vision aussi pour le monde scientifique.
Il faut arrêter de s'enfermer dans des tours de la connaissance, et remettre l'ouverture, la curiosité et l'échange au centre des débats. Nous devons le faire si nous souhaitons connaître un nouvel âge d'or culturel ou scientifique. La mondialisation, dans son aspect unificateur de culture, est nocive. Nous devons, comme l’a dit un autre Monnet (Jean), "unir des hommes", et non pas coaliser des états, fusionner des cultures, des langues ou des méthodes scientifiques.
Dans l'espoir de corriger un peu cette injustice scientifique, et surtout en espérant réussir à suggérer l'envie de s'intéresser à ce qui se passe ailleurs, je conclurais ce message avec des extraits de Wikipedia sur les scientifiques mal connus mentionnés plus haut.
Shen Kuo
Shen Kuo (chinois : 沈括, pinyin : Shěn Kuò), Shen K’uo ou Shen Kua (Hangzhou, 1031 - Zhenjiang, 1095) fut un scientifique polymathe chinois et un fonctionnaire du gouvernement de la dynastie Song (960-1279).
Excellent dans de nombreux domaines d'études, il était géologue, astronome, mathématicien, cartographe, météorologue, agronome, ethnographe, zoologiste, botaniste, un ingénieur en hydraulique, pharmacologue, un auteur encyclopédiste et un poète mais également diplomate, général, chancelier académique, ministre des finances et inspecteur. Il a été le responsable du Bureau de l'Astronomie dans la court Song, ainsi qu'adjoint du ministre de l'Hospitalité impériale. À la court, son allégeance politique était à la faction réformiste connue sous le nom de « Groupe de nouvelles politiques », dirigée par le Wang Anshi (王安石; 1021-1086).
Dans son Mengxi Bitan (夢溪筆談) de 1088, Shen fut le premier à décrire le compas à aiguille magnétique qui seront utilisés pour la navigation alors qu'en Europe, cela sera décrit pour la première fois par Alexander Neckam en 1187. Shen a aussi découvert le concept du « Vrai Nord » en termes de déclinaison magnétique vers le pôle Nord, c'est-à-dire en découvrant qu'il existe une différence entre le pôle Nord géographique et le pôle Nord magnétique. Ce fut le pas décisif dans l'Histoire pour faire le compas plus utile pour la navigation, et est une notion qui resta encore inconnue en Europe pour les quatre siècles suivants.
Parallèlement à son collègue Wei Pu (衛朴), Shen cartographia avec précision les chemins orbitaux de la Lune et d'autres planètes, dans un projet intensif de cinq ans qui rivalisera plus tard avec le travail de l'astronome danois Tycho Brahe (1546-1601). Dans le cadre de ses travaux en astronomie, Shen Kuo a fait des modèles améliorés de la sphère armillaire, du Gnomon, du télescope et a inventé la clepsydre. Shen Kuo, en tant que géologue, élabora une théorie sur la formation de la terre, ou de la géomorphologie, en se fondant sur la présence de fossiles marins sur la terre, sa connaissance de l'érosion du sol et les dépôts de limon. Il a également proposé une théorie du changement climatique progressif, après avoir observé des anciens bambous pétrifiés qui ont été conservés dans un endroit sec et souterrain et dont l'habitat nordique ne permettait la croissance du bambou. Il a été le premier personnage littéraire en Chine à parler de l'utilisation de la cale sèche pour réparer les bateaux hors de l'eau, et a également écrit l'efficacité de la relativement nouvelle invention de l'écluse à poids. Bien que Alhazen est le premier à décrire la chambre noire, Shen Kuo a été le premier en Chine à le faire, plusieurs décennies plus tard. Shen Kuo a beaucoup écrit au sujet de l'impression typographique inventé par Pi Cheng (畢昇 ; 990-1051), et en raison de ses écrits l'héritage de Pi Cheng et de la compréhension moderne des premiers caractères typographiques a été transmis aux générations suivantes.
Shen Kuo a écrit plusieurs autres livres en plus de Mengxi Bitan, même si une grande partie de ses autres écrits n'ont pas survécu. Certains poèmes de Shen ont été préservé dans des écrits posthumes. Bien que beaucoup de ses efforts ont été mis sur les questions techniques et scientifiques, il était aussi intéressé dans la divination et le surnaturel. Il a également écrit des commentaires sur d'anciens textes taoïstes et confucéens.
Plus sur Shen Kuo sur Wikipedia
Zhang Heng
Né à Nanyang dans la province actuelle du Henan, il est un bon écrivain dès l'âge de douze ans. À seize ans, il quitte sa maison pour poursuivre ses études à la capitale. Il passe au moins dix années de sa jeunesse en études littéraires et en écriture. Il publie plusieurs écrits littéraires reconnus dont deux fus sur Luoyang et Chang'an réunis sous le nom de Fus sur les deux capitales 二京賦.
Il bascule dans l'astronomie après trente ans. Il devient un officiel du gouvernement à trente-huit ans. Lorsqu'il est ministre du gouvernement, il se bat contre la corruption dans le gouvernement local.
Dans l'année 123, il corrige le calendrier pour l'aligner avec les saisons.
En 132, Zhang invente le premier sismographe pour la mesure des tremblements de terre. Il émet la théorie selon laquelle l'univers est comme un œuf avec les étoiles sur la coquille et la Terre comme le jaune. Zhang Heng est la première personne en Chine à construire un globe céleste rotatif. Il invente aussi l'odomètre.
Dans une de ses publications líng xiàn (《靈憲》 un résumé des théories astronomiques du temps), il fait une approximation de pi par la fraction 730/232 (ou sous forme décimale 3,1466). Dans une de ses formules pour le calcul du volume sphérique, il utilise aussi π comme racine carrée de 10 (ou sous forme décimale 3,162).
Muhammad ibn Mūsā al-Khuwārizmī
Abû Ja`far Muhammad ben Mūsā Khwārezmī (en persan : ابوجعفر محمد بن موسی خوارزمی)
né vers 783 à Khiva dans le Khwarezm qui a donné son nom, décédé vers 850 à Bagdad), est un mathématicien perse et est l'auteur de l'ouvrage intitulé Al-ĵabr wa'l-muqābalah (الجبر و المقابلة - Al-jabr wa’l-muqâbalah), qui signifie « La transposition et la réduction », publié en 825. Le terme al-jabr fut repris par les Européens et devint plus tard le mot algèbre. Son autre ouvrage, disparu, Kitāb 'al-ĵāmi` wa'l-tafrīq bī h'isāb ’al-Hind (كتاب الجامع و التفريق بحساب الهند - Kitâb ’al-jâmi‘ wa’l-tafrîq bî h'isâb ’al-Hind, « Livre de l'addition et de la soustraction d'après le calcul indien » ), est le premier à parler du système des chiffres indiens.
Le livre contient six courts chapitres, consacré chacun à un type particulier d'équation. Il ne contient aucun chiffre. Toutes les équations sont exprimées avec des mots. Le carré de l'inconnue est nommé «le carré» ou mâl, l'inconnue est «la chose» ou shay ou jidhr, la constante est le dirham ou adǎd.
Son nom, al-Khuwārizmī, latinisé au Moyen Âge en Algoritmi, puis en Algorisme par les Européens, est à l'origine du mot algorithme, qui veut dire « procédure ». En revanche le principe des algorithmes était connu depuis l'Antiquité (algorithme d'Euclide), et Donald Knuth mentionne même leur usage par les Babyloniens.
De manière anecdotique, on doit aussi à ’al-Khuwārizmī la tradition consistant à appeler l'inconnue d'une équation mathématique X. En effet, dans son ouvrage ’Al-ĵabr wa'l-muqābala, il expose une méthode (un algorithme au sens propre, donc) pour expliciter une inconnue, ou šay', littéralement « chose », dans une équation du premier degré, en utilisant des ĵabr, « soustractions » (ou « transpositions ») et des muqābala, « égalités » (ou confrontation de deux entités). Après plusieurs avatars, šay ’ (écrit xay en espagnol ancien) a fini par donner X.
Brahmagupta
Brahmagupta (ब्रह्मगुप्त) (Multân, 598–668) est un mathématicien indien.
Brahmagupta est l'un des plus importants mathématiciens tant de l'Inde que de son époque. On lui connaît deux ouvrages majeurs : le Brâhma Siddhânta (ब्रह्म सिद्धान्त) (628) et le Khandakhâdyaka (665).
Il dirige l'observatoire astronomique d'Ujjain, ville qui est au VIIe siècle un centre majeur de recherches en mathématique. C'est dans son premier ouvrage le Brahmasphutasiddhanta, qu'il définit le zéro comme résultat de la soustraction d'un nombre par lui-même, qu'il décrit les résultats d'opérations avec ce nouveau nombre, mais se trompe en donnant comme résultat zéro à 0/0, par contre il donne des règles correctes sur les signes lors d'opérations entre entiers relatifs (profits et pertes). Il donne aussi dans cet ouvrage la solution de l'équation générale de degré 2.
Brahmagupta fut le premier mathématicien à utiliser l'algèbre pour résoudre des problèmes astronomiques. Il proposa comme durée de l'année : 365 jours, 6 heures, 5 minutes, et 19 secondes, lors d'une première estimation. Dans son deuxième livre le Khandakhâdyaka, il propose 365 jours, 6 heures, 12 minutes et 36 secondes. La vraie longueur des années est d'un peu moins de 365 jours et 6 heures.
Abū ‘Alī al-Husayn ibn ‘Abd Allāh ibn Sīnā, dit Avicenne
D'une ampleur variable selon les sources (276 titres pour G. C. Anawati, 242 pour Yahya Mahdavi), l'œuvre d'Avicenne est, quoi qu'il en soit, immense, et variée dans tous ses aspects : Avicenne a écrit principalement dans la langue savante de son temps, l'arabe classique, mais parfois aussi dans la langue vernaculaire, le persan.
Il est l'auteur de monuments, d'ouvrages plus modestes, mais aussi de textes courts. Son œuvre couvre toute l'étendue du savoir de son époque :
- logique, linguistique, poésie;
- physique, psychologie, médecine, chimie;
- mathématiques, musique, astronomie;
- morale et économie;
- métaphysique;
- mystique et commentaires de sourates du Coran.
Jusqu’en 1909 un cours de la médecine d'Avicenne fut donné à Bruxelles.
Avicenne brille dans les domaines de l'ophtalmologie, de la gynéco-obstétrique et de la psychologie. Il excelle dans la description des symptômes, décrivant toutes les maladies répertoriées à l'époque, y compris celles relevant de la psychiatrie.
Il est le premier à distinguer la pleurésie, la médiastinite et l'abcès sous-phrénique.
Il décrit les deux formes de paralysies faciales (centrale et périphérique)
Il donne la symptomatologie du diabète.
Il sait faire le diagnostic différentiel entre la sténose du pylore et l'ulcère de l'estomac.
Il décrit différentes variétés d'ictères.
Il donne une description de la cataracte, de la méningite, etc.
Il pressent le rôle des rats dans la propagation de la peste.
Il indique que certaines infections sont transmises par voie placentaire.
Il est le premier à préconiser des traitements par vessies de glaces et lavements rectaux.
Il découvre que le sang part du cœur pour aller aux poumons puis en revenir, et expose avec précision le système de ventricules et de valves du cœur.
Il est le premier à décrire correctement l'anatomie de l'œil humain.
Il émit aussi l'hypothèse selon laquelle l'eau et l'atmosphère contiendraient de minuscules organismes vecteurs de certaines maladies infectieuses.
Mais avant tout, Avicenne s'intéresse aux moyens de conserver la santé. Il recommande la pratique régulière du sport ou l'hydrothérapie en médecine préventive et curative. Il insiste sur l'importance des relations humaines dans la conservation d'une bonne santé mentale et somatique.
La médecine d'Avicenne, s'il est possible de la résumer, peut l'être par la phrase d'introduction de Urdjuza Fi-Tib' (Poème de Médecine) : « la médecine est l'art de conserver la santé et éventuellement, de guérir la maladie survenue dans le corps ».
Abu'l-Walid Muhammad ibn Rushd de Cordoue, latinisé en Averroès
Abu'l-Walid Muhammad ibn Rushd de Cordoue (né en 1126 - année supposée de sa naissance - à Cordoue en Andalousie, actuelle Espagne - mort le 10 décembre 1198, à Marrakech, actuel Maroc), latinisé en Averroès, de son nom complet Abū l-Walīd Muhammad ibn Ahmad ibn Muhammad ibn Ahmad ibn Ahmad ibn Rušd أبو الوليد محمد بن احمد بن محمد بن احمد بن احمد بن رشد , est à la fois un philosophe, un théologien islamique, un juriste, un mathématicien et un médecin arabe (certains auteurs le disent berbère) du XIIe siècle. Il a été décrit comme le père fondateur de la pensée laïque en Europe de l'Ouest
Son ouverture d'esprit et sa modernité déplaisent aux autorités musulmanes de l'époque qui l'exilent comme hérétique et ordonnent que ses livres soient brûlés. Il demeura profondément méconnu jusqu'au XIIIe siècle qui commence deux ans après sa mort, où son importance fut cependant minimisée. Ce n'est qu'actuellement que les historiens de la philosophie reconnaissent son importance. Il commenta en entier les œuvres d'Aristote : aussi le nommait-on le Commentateur.
Dans sa philosophie, Averroès allia aux doctrines d'Aristote celles de l'École d'Alexandrie sur l'émanation, et enseigna qu'il existe une intelligence universelle à laquelle tous les hommes participent, que cette intelligence est immortelle, mais que les âmes particulières sont périssables.
Âryabhata
Âryabhata (आर्यभट) est le premier des grands astronomes de l'âge classique de l'Inde. Il naît en 476 à Ashmaka mais passe l'essentiel de sa vie à Kusumapura que l'on identifie généralement comme Pataliputra, l'actuelle Patna, où il décède en 550. Il fut sans doute le plus grand mathématicien indien. Il est connu des Arabes sous le nom d'Aryabha et, en Europe médiévale, on l'appelle Ardubarius. Le premier satellite artificiel indien, lancé le 19 avril 1965, porte son nom.
Son livre, l'Âryabhatîya, est divisé en quatre parties : (i) les constantes astronomiques et la table des sinus (ii) les mathématiques nécessaires aux calculs (iii) la division du temps et les règles pour calculer les longitudes des planètes en utilisant les excentriques et les épicycles (iv) la sphère armillaire, les règles concernant les problèmes de trigonométrie et le calcul des éclipses. Il y présente ses théories astronomiques et mathématiques dans lesquelles la terre est considérée comme tournant autour de son axe et les distances des planètes sont exprimées par rapport à la distance Terre/Soleil, obéissant à un système héliocentrique. Âryabhata pense d'ailleurs que les planètes tournent autour du soleil suivant des orbites elliptiques. Il analyse la lumière émise par la Lune et les planètes comme celle du soleil réfléchie par ces astres. De même, il explique correctement les éclipses du Soleil et de la Lune, alors que la croyance indienne généralement suivie est que ces phénomènes sont causés par le démon Rahu. Dans le même livre, le jour est considéré d'un lever de soleil au suivant, tandis que dans son Âryabhata-siddhânta, il le compte d'un minuit au suivant. Il donne une durée de 365 jours 6 heures 12 minutes 30 secondes pour l'année, une valeur trop grande de quelques minutes.
Âryabhata écrit que 1 582 237 500 rotations de la terre équivalent à 57 753 336 orbites lunaires, une estimation extrêmement précise d'un rapport astronomique fondamental (1 582 237 500/57 753 336 = 27,3964693572) et c'est peut-être la constante astronomique la plus ancienne calculée avec une telle exactitude.
Âryabhata donne également une approximation précise de π. Dans l'Âryabhatîya, il écrit : Ajoutez quatre à cent, multipliez ensuite le résultat par huit puis ajoutez alors soixante-deux mille. Le résultat est alors approximativement la circonférence d'un cercle d'un diamètre de vingt mille. Par cette règle, la relation de la circonférence au diamètre est donnée. En d'autres termes, π ≈ 62832/20000 = 3,1416, un résultat exact jusqu'à la quatrième décimale.
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Terminons avec quelques citations de Jean Monnet:
« La modernisation n'est pas un état de choses, mais un état d'esprit. »
« Nous n’avons que le choix entre les changements dans lesquels nous serons entraînés et ceux que nous aurons su vouloir et accomplir. »
« Lorsqu’une idée correspond à la nécessité de l’époque, elle cesse d’appartenir aux hommes qui l’ont inventée et elle est plus forte que ceux qui en ont la charge. »
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