19.12.07

  22:33:57 par , Catégories: In english, Advertising, Young & Rubicam

Season’s greetings from our winter wonderland in Geneva!

To see the e-card...and to see us do our little dance for you information, use the link below (please make sure your computer's sound is turned on).

http://xmas07.yrbc.com

To view the 3D animation, your Flash Player plug-in should be Version 7 and up. You can make us turn faster/slower by moving the mouse away/closer to the team. Click the person to see a larger picture.

Have a wonderful holiday season!

16.12.07

  22:27:35 par , Catégories: En français, Randonnée, Divers

Je vais profiter de mon blog pour vous parler de la région de Cantabrie en Espagne. On me demande souvent à quoi cela ressemble, oú cela se trouve, etc.. Alors quoi de mieux que de consacrer un post pour vous en parler.

Situation et histoire

La Cantabrie est une communauté autonome d'Espagne composée d'une seule province, appelée aussi Cantabrie. Elle est entourée par le Pays basque (province de Biscaye), les Asturies et Castille-et-León (provinces de Burgos, León, et Palencia). Elle est bordée par la mer Cantabrique. Santander est la capitale de cette communauté. Le parc national des Pics d'Europe se situe à cheval sur la Cantabrie, les Asturies et Castille-et-León, dans le massif montagneux du même nom.

Avant la période romaine, la Cantabrie était habitée par un peuple appelé les Cantabres. Ce nom n’a aucun rapport avec Cantabrigia, la version latine de Cambridge. Beaucoup d’auteurs ont émis des hypothèses sur le nom des Cantabres. Il n’existe pas de consensus, cependant beaucoup d’experts suggèrent que ce mot dérive de la racine celtique cant-, signifiant « roche » ou « pierre », et du suffixe -abr, utilisé dans beaucoup de régions Celtes. On peut donc en déduire que le mot cántabro signifie « habiter dans les montagnes », en référence au terrain rocailleux de la Cantabrie.

Extrait de Wikipedia.

Cantabrie infinie

"Cantabria Infinita" est le slogan utilisé actuellement par le ministère du Tourisme de la région de Cantabrie. En effet, cette région est depuis longtemps une zone de tourimse intérieur. Les Espagnols du Sud venant souvent en été pour fuir les grandes chaleurs. Mais la Cantabrie visent à présent à prendre une dimension plus internationale et cherche à se faire connaître. Voici quelques spots publicitaires:

[youtube]YmyvcXrqLAI[/youtube]

[youtube]7eGUBsM3jWM[/youtube]

La mer

La Cantabrie est une région qui fait face à l'Océan Atlantique. La pêche est une activité importante et en d'autres temps, la construction de navires pour la conquête des Amériques et pour les guerres contre la flotte britannique ont également été des moteurs pour la région.

La Mer Cantabrique offrent aussi des plages. Santander, capitale de la Cantabire est connue pour ses plages qui peuvent etres très calme lorsqu'elles sont dans la baie, comme très sauvages pour les plages tournées vers l'Océan.

Dans la vidéo suivante sur Santander, vous pourrez découvrir une très belle vue de la baie de Santander ainsi que de ses plages:

[youtube]nZUEoc_4q44[/youtube]

La montagne

Les "Picos de Europa" sont de magnifiques montagnes et point de départ d'un granp parc naturel. Idéal pour les amateurs de randonnées et promenades. Et l'hiver on y trouve aussi de la neige bien entendu.

[youtube]R8iivPG9tc4[/youtube]

La préhistoire

La Cantabrie est aussi très connue pour les grottes d'Altamira. Voici ce que nous apprend Wikipedia sur ses grottes:

"La grotte espagnole d’Altamira, située à Santillana del Mar, près de Santander (Cantabrie), renferme l'un des ensembles picturaux les plus importants de la Préhistoire. Il date de la fin du Paléolithique supérieur, du Magdalénien. Son style artistique relève de ce que l’on appelle l'art préhistorique franco-cantabrique, caractérisé notamment par le réalisme des représentations et par ses thèmes animaliers."

Plus d'infos:
Grottes Altamira sur Wikipedia

Vidéo:
[youtube]oI2Y_d3Xjdc[/youtube]

Parque de Cabarceno

Un grand parc dans une ancienne mine abrite de très nombreux animaux. C'est une des visites obligées lorsqu'on vient en Cantabrie. Idéal pour petits et grands! :-)

[youtube]66QNg-oTThA[/youtube]

Grottes du Soplao

Les grottes de "El Soplao" sont elles aussi d'anciennes mines reconverties il y a peu en point touristiques. Ces grottes témoignes d'un passé minier important pour la région, mais aussi montre une fois de plus la nature sous son plus beau visage. En prenant le petit train qui s'enfoncent dans les mines, on peut découvrir des paysages impressionants formé de stalactites et autres stalagmites.

Plus d'informations:
Site Cuevas El Soplao

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Bon voilà, j'espère avoir appaisé un peu votre curiosité tout en l'ayant attisé! ;-)

Si j'ai réussi à vous donner envie de venir découvrir la Cantabrie, alors c'est que mon objectif est atteint. lol

Mais ce n'est pas difficile avec une région comme celle là. Il y a tellement de belles choses à y découvrir et à y faire. En attendant c'est moi qui vais en profiter à fond dans les prochains jours!

a++

12.12.07

  00:09:30 par , Catégories: En français, Divers

Chose promie, chose dûe. Et voilà encore un texte, écrit le samedi 2 novembre 2002. Cela fait déjà plus de 5 ans, et il est resté dans un tiroir durant toutes ces années. Aujourd'hui il sort à la lumière du jour et voguera désormais sur les flots de la toile mondiale. Bonne lecture.

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Sensibilité

C’est l’heure. J’entre dans l’arène et commence à observer mon adversaire. Il est bien plus grand et plus menaçant que je ne le suis. Le round d’intimidation commence : je grogne dans l’espoir de l’ébranler, de lui faire savoir que c’est moi qui remporterait ce combat. Il montre les dents et me fusille d’un regard qui vous fait penser que vous feriez mieux d’être ailleurs… Mais je n’ai malheureusement pas le choix. Il faut combattre. Il me faudra être rapide car le rapport des forces est bien inégal et le seul point faible que je lui suppose est sa vitesse. Ses mouvements ont l’air d’être un peu molester par sa masse et par sa taille. C’est un colosse… je dois l’attaquer sur ses jambes. C’est décidé. Avec un peu de chance, cela pourrait l’immobiliser, et la partie sera gagner. Confiance. Voilà le mot qu’il me faut répéter.

Le public hurle… les paris sont lancés. Des « 250 sur le numéro 6 !! » et des « 200 sur le numéro 7 !! » jaillissent des quatre coins de la salle avant de s’évaporer doucement. Tout à coup, après le tumulte, le silence…

Ce moment m’a toujours terrorisé. Tous les regards se tournent sur vous, plus un mot… Coup de massue. La peur et le doute m’envahissent et chacun plante son drapeau sur chaque hémisphère de mon cerveau. D’un côté ce sentiment qui vous glace, qui vous noue l’estomac, et de l’autre ce sentiment qui active vos millions de neurones… « Pourquoi suis-je là ? », « Je ne parviendrais jamais à le battre… il est bien trop fort. », « Mais pourquoi…

Coup de sifflet. La foule se déchaîne. La violence et la haine qu’elle dégage emplit soudain les deux adversaires. C’est un combat où tout est permis.

Il bondit sur moi. Je l’esquive. Il est bien plus agile que je ne l’avais imaginé. Il se retourne, grogne, et fonce droit sur moi. Pas d’autre solution que d’accepter l’affrontement direct. Qu’on en finisse. Contact. Son coup sur mon flanc gauche me fait l’effet d’un coup de sabre. Je riposte : morsure sur sa jambe gauche. Sang. Il recule. Moi aussi. Je jette un coup d’œil furtif sur mon flanc blessé. Quelle douleur.

Les spectateurs retiennent leur souffle. « Encore, encore, encore, … » se met-on à murmurer. Très vite, le murmure devient une musique rythmique entrainante. Le combat se poursuit. Les spectateurs, tout comme les deux combattants sont ivres. Ivres de bonheur violent pour les uns, ivres de cette douce douleur qui permet des exploits si phénoménaux pour les autres. Un cri horriblement atroce survient. Du sang, beaucoup de sang jaillit de cette merveilleuse fontaine de chair et de poils qui se situe en plein milieu de cette place à laquelle certain ont donné le nom sympathique de « Place de la mort douce ».

Il m’a eut. Une morsure en pleine gorge. Il n’y a rien de plus efficace. Je le sais bien. Expériences. J’en ai déjà eu plus d’un de cette façon. Mais aujourd’hui c’est mon tour. Il s’éloigne. Il a gagné. J’ai perdu… Je vois d’un œil que je ne suis plus sur une arène, mais dans une marre de sang. Mon sang. Je le sens et cette odeur est immédiatement aller s’inscrire au plus profond de ma mémoire. Je tente de boire mon propre sang pour le récupérer, mais aussi et surtout pour en connaître sa saveur. Saveur d’agonie. Je… je vois mes soigneurs s’approcher… je… _________

C’est la fin. Les spectateurs quittent la salle. Sur les visages se lisent la satisfaction d’avoir gagné quelques sous, ou tout simplement d’avoir assisté à un spectacle qui permet de satisfaire leur besoin de violence sadique. Et puis d’autres, plus tristes : ils ont perdu leurs dernières économies si durement gagner au boulot. La lumière s’éteint, la porte se ferme. Rideau.

Je me réveille. Des barreaux et des grillages. Je suis en prison. Un inconnu s’approche et me tend de l’eau. Il passe sa main dans mon dos. Cela me fait mal. Je grogne. Il sursaute et repart. Je tente de me lever. Impossible. Je me rendors.

Des hommes s’affairent dans une salle. Ils tentent de trouver des gens qui voudraient bien s’occuper des malheureux. Tâche difficile. Des visiteurs entrent. C’est une famille. Un enfant pleure.

Réveillé par ce bruit, j’ouvre un œil. Trois individus dont un enfant se trouvent en face de ma cellule. Ils me regardent. L’enfant pleure en me regardant avec insistance. Les personnes qui l’accompagnent semblent gênées. L’enfant s’approche. J’ouvre au maximum mon œil curieux de savoir ce que me veut ce petit être. Je vois : compassion, amour, douleur, tendresse, tristesse.

L’enfant se retourne et dit « Je veux celui là ! ». Ses parents, confus, tentent de le faire changer d’avis : « Ne préfèrerais-tu pas celui là ? Il a ses deux yeux et il est tellement plus mignon. » Cri : « Non, c’est lui que je veux !!! ».

Je regarde la scène à travers mes barreaux. Puis je regarde le reste de la salle. Un calendrier. Nous sommes en décembre. Je ne parviens pas à lire le jour. Je promène mon regard et repère une porte sur laquelle sont inscrits les lettres suivantes : « SPA ». Mais je suis si faible. Je ne puis résister, le sommeil me gagne.

Administration, argent, « merci » et « au revoir » d’usage. Voiture. Arrivée à la maison. Fêtes. Bonheur, chaleur. Janvier, février, mars, avril, mai, juin.

Début juillet. J’ai retrouvé la forme, et ce qui est le plus important : de l’amour, énormément d’amour. Ce petit être en est plein à ras bords. Il est avide d’en distribuer et n’a jamais l’impression d’en donner assez. Il est ma vie. Toute ma vie. Mais dernièrement, je ressens de l’inquiétude chez ses parents. C’est l’heure de la promenade. Je me dirige vers la porte. Le père m’y attend comme toujours… mais pas comme d’habitude. Son air est grave. Je ne sais ce qui peut bien le perturber comme cela. C’est surement la pluie. Les hommes ne l’apprécient pas beaucoup. Il m’attache. Nous sortons.

Direction garage. Voiture. Voyage. Arrivée. Brouillard.

« Allez, on va faire une petite promenade ! Descend ! Tu sais, je ne t’ai jamais aimé. Tu es laid et mal en point. Tu aurais du mourir il y a bien longtemps déjà, cela nous aurait épargné cette situation. Tu vois ce que tu m’obliges à faire ! Sale cabot ! Moi qui n’ai jamais fait de mal à une mouche, tu m’obliges à mettre fin à ta vie. Dans un sens, comme cela, tu ne souffriras plus jamais. Et puis de toute façon, mon fils n’a pas besoin de toi. Je lui trouverai un nouveau compagnon. Plus beau et qui demandera moins de soin que toi. Tu n’es qu’une erreur de la nature et je vais te corriger !!! ».

Couteau. Sang. Fontaine de chair et de poil d’où jaillit du sang à flot. Odeur… la même odeur. Saveur… la même saveur. Mort… celle qui aurait du me prendre il y a bien longtemps. Insensibilité… __________

05.12.07

  23:46:37 par , Catégories: En français, Divers

Et voilà, une évolution va se produire. Enfin un texte avec une fin! lol

Bon, une fois de plus cela part un peu dans tous les sens. Mais bon, ce texte de janvier 2003 n'est pas inintéressant. D'ailleurs, lorsque l'on veut avancer, je crois qu'il est toujours important de prendre le temps de regarder ce qu'on laisse derrière. En cette fin d'année 2007, c'est à ce petit jeu que je me livre.

2008? Oh ce sera une autre affaire! Chaque chose en son temps. :-)

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Imaginez...

Imaginez que l'homme se mette à rêver qu'il peut imaginer son futur... un futur qu'il désire meilleur pour lui et pour ses congénères.
Imaginez que ce futur se réalise et que l'homme n'ait plus de rêves... Stagnation.
Imaginez que l'homme puisse prétendre sortir de cette phase de non évolution par un nouveau procédé...
Imaginez que ce procédé ait été inventé et que l'homme désire toujours plus, qu'il ne soit plus jamais satisfait... Avidité.
Imaginez que l'avidité se transforme, que la pureté de la flamme contenue dans ce mot puisse faire fondre les parois qui l'enfermait dans un étroit carcan... Volonté.

Volonté... de faire mieux, de conquérir, d'évoluer, de détruire, de construire, de faire mal... d'imaginer.

Imaginez que l'homme apprenne à contrôler ses volontés... Maîtrise.
Imaginez que l'homme maîtrise et se maîtrise, il n'y aurait alors plus de place pour l'impulsion, l'instinct... l'imagination.
Imaginez que l'homme ne puisse plus imaginer... Mort.

Disparition tragique de l'espoir... l'espoir qu'un rêve se réalise. Un rêve d'un homme, un rêve d'une humanité, un rêve d'un genre nouveau... Innovation.

Le rêve d'une fusion, que la réalité des choses nous impose mais que nous nous refusons de voir, d'accepter.
Lorsque ma main est dans la vôtre, vous considérez que vous la touchez, que vous êtes en contact avec cette dernière... Illusion. La distance qui sépare les atomes constituant votre main des miens est à l'échelle nucléaire ce que la distance Terre-Soleil est à l'échelle humaine. Entre deux atomes... le vide.

"Alors, me direz-vous, pourquoi me parlez-vous de fusion ?"
C'est bien simple, le vide, du moment qu'on le désigne, n'est plus du vide mais un élément que l'on désigne comme étant l'élément vide. Pour que vous puissiez mieux me comprendre voici un exemple véritable:
Un paysan vivant dans l'Egypte des Pharaons explique à l'envoyé du pharaon qu'il possède... zéro vache. Ce dernier le regarde avec étonnement et lui répond:
"Paysan, êtes-vous devenu si avide que vous désiriez posséder ce que vous n'avez manifestement pas !"
"Non par tous les dieux, je tiens seulement à tenir compte de mes biens pour que vous puissiez au mieux prélever la taxe divine destiné à notre si bon Pharaon."
"Bien, alors puisque le néant devient un objet de valeur, alors je décide donc de vous prélever le zéro pour cent de la production de lait que ne produirons pas vos vaches !".

Ceci est une histoire véridique, pour preuve: cette situation se répète depuis des millénaires et aujourd'hui il n'est pas rare de se faire prélever diverses taxes à zéro pour cent sur vos comptes qui contiennent zéro franc ou vos bénéfices que vous ne faites pas... Notre économie actuelle est même basée sur le fait de posséder ce qui aux yeux de certains est la preuve de la puissance suprême, c'est à dire le rien. Dans les diverses bourses mondiales, les hommes jouent à manipuler le néant en spéculant sur des biens qui n'existent pas encore... à leurs risques et périls. Malheureusement, celui qui paie pour les autres, c'est toujours le paysan... Les traditions humaines n'ont pas beaucoup évolués depuis le temps de César et Cléopâtre.

Enfin, tout cela pour dire que le rien n'est plus rien lorsqu'il est considéré comme objet. Donc lorsque ma main est dans la vôtre, ses atomes se mêlent aux vôtres. Et dans tout cela, des millions et des millions de petits neutrinos provenant du fin fond de l'espace vous traversent sans même que vous en ayez conscience... Mais ils sont si petits par rapport aux atomes de nos mains, qu’ils n’interagissent pas, donc ils n'existent pas.

Sachez que lorsque vous tendez les bras vers le soleil, vous recevez plein de petits photons provenant du soleil qui ont voyagé dans l'espace à la vitesse de la lumière. Alors quand on vous dit que votre galaxie est petite...
Et réfléchissez bien, si les photons viennent à vous... vous pouvez vous aussi influer sur votre galaxie, votre espace, votre monde (du moins la perception que vous en avez). On peut toujours, avec plus ou moins de difficulté, remonter les rivières. Il n'y a que quand vous n'êtes plus capable d'évolution ou que vous perdez votre imagination que vous êtes pris dans les remous et que les courants vous emmènent loin de votre but...

Alors, un conseil: IMAGINEZ QUE...

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J'ai gardé en réserve mon texte préféré pour la semaine prochaine... Je le publierais mercredi prochain. Ce sera un texte qui correspond bien avec la saison...

02.12.07

  21:44:20 par , Catégories: En français, Divers

Bon c'est promis, ceci est le dernier texte sans fin que je publie (même si j'en ai d'autres...). Vous verrez, le texte est... euh... comment le décrire? Spécial? Bizarre?
C'est un peu comme si je m'étais engouffré dans une mine une soirée de juillet 2003. A la vue de la veine d'inspiration, je me suis mis à creuser jusqu'à ce que ce texte brut et non raffiné en jaillisse...

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Le cœur d'un homme

Une porte s'ouvre. La lumière du jour fractionne précisément l'obscurité d'une pièce humide et froide. Deux ombres encerclées d'un halo de lumière apparaissent sous les montants de la porte. Ils entrent. L'un d'eux allume habilement une torche avec son briquet, l'autre referme la porte. Ils s'approchent...

Je reçois des ordres clairs de mes supérieures. Je dois augmenter immédiatement mon rythme. Je dois travailler plus vite pour permettre à tous les éléments de ma communauté de survivre.

J'ai toujours su que ma mission est importante malgré que je n'aie jamais vraiment bien compris pourquoi ni pour qui je la réalise. Il m'est arrivé de douter, parfois on m'a même demandé de travailler plus que ce que mes capacités me permettaient, et je me suis d'ailleurs même une fois arrêter de travailler. Mais une force supérieur m'a obligé a reprendre mon travail, et finalement je crois devoir lui en être reconnaissant, car ma vie n'est pas si mauvaise que cela finalement. Je travaille pour le bien des autres, et même si parfois on m'en demande un peu trop, cela me rend tout de même heureux.

Une lame de scalpel s’approche du corps d'un homme couché et attaché sur une table de métal froid. Un cri surgit et tranche violemment le silence qui régnait jusqu'à présent dans cette salle qui a déjà vu plus d'une scène macabre se dérouler...

Je reçois de nouveaux ordres: "Augmentez immédiatement votre rythme !!! Il faut absolument que vous amélioriez votre rendement !". Mais je suis déjà au maximum, que peut-il bien leur arriver là haut ?!

Oh ! Mais que vois-je !! Ah... un élément non identifié est en train de provoquer la destruction de certain de mes collaborateurs !! Je capte d'ailleurs plusieurs messages d'alertes qui partent pour la direction centrale. Au secours ! On m'agresse ! Appelez la sécurité !

L'un des deux hommes découpe froidement la poitrine de l'homme attaché sur la table pendant que l'autre s'approche du visage de ce dernier et lui glisse au creux de l'oreille: "Tu vas bien finir par parler ! Le temps conjugué à la souffrance est la meilleure des recettes !!". L'homme, qui est désormais à cœur ouvert, parvient à articuler: "Mon cœur... le... le secret est en lui. Vous ne... saurez jamais la vérité."

Ouf, l'objet non identifié est enfin parti ! Pas de dégâts à signaler, si ce n'est qu'il me semble... être capable de ressentir de nouvelles sensations. Je sens le froid me pénétrer et je baigne désormais dans un élément lumineux... Cela m'a fait mal au début, mais je commence à m'y habituer.

"Merde, je crois qu'on y a été un peu trop fort ! Il s'est évanoui. Que voulait-il dire ?" lance l'un des deux hommes. L'autre lui répond: "Je sais pas, mais en attendant qu'il se réveille on va examiner un peu ce bel organe vital qu'est son cœur. On va peut être y découvrir quelque chose, qui sait ? Ce type, je te l'ai déjà dit, il ne m'a pas l'air normal..."

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