Plan de route:
Tour du lac Léman
Etape:
Yvoire - Hermance (env. 18km)
Durée de la randonnée:
Environ 4h30 (sans compter l'heure passée au restaurant)
Niveau:
Facile, mais un peu long en raison d'un manque de planification!
Itinéraire:
Photos et commentaires:
Dimanche. Il fait grand beau. Je pars prendre le train de 9h14 pour Nyon. Arrivé moins d'un quart d'heure plus tard, je déguste un croissant et un pain au chocolat en attendant au débarcadère le bateau pour Yvoire qui doit partir à 10h00.
Installé à nouveau en proue du bateau, je contemple ce lac que je commence à bien connaître. Plus que quelques minutes et je vais débarqué en territoire français.
Il n'est pas encore 10h30 et j'arrive à Yvoire. Il n'y a pas encore trop de monde, mais déjà plus que mardi passé. Je remonte la rue et sort d'Yvoire, d'où je peux photographier la navette CGN qui n'est pas encore repartie.
Je quitte Yvoire.
Les fleurs dans les champs alentours créent un cadre super agréable pour ma ballade.
Après avoir longé un bout la route nationale, je décide de m'engager sur un petit chemin qui, je l'espère, m'amènera à Nernier.
J'aime ce coin. C'est paisible.
Je ne sais pas trop où je vais, mais je suis content d'y aller. 
Comment pourrait-il en être autrement?
Puis je rejoins un bois de pins. J'aime bien ces arbres qui partent comme des fusées dans le ciel.
Le chemin rejoint une petite route. Entre deux arbres et après un champ fleuri, j'aperçois le lac.
Ce panneau m'informe que je suis à moins d'une demi heure de marche de Nernier. Je suis sur la bonne voie.
Je suis la route. C'est bien vert par ici et cela me plait.
Puis en m'avançant, je commence à remarquer ce que je prends tout d'abord pour des tâches noires sur la route. Ce sont en fait des grappes de fourmis rousses. En effet, elles ont eu la bonne idée de bâtir leur fourmillière en bord de route. Pratique pour prendre le bus, pas folles les fourmis! Bien évidemment j'ai une pensée pour Bernard Werber et sa trilogie des Fourmis. Son livre "La Révolution des Fourmis" m'avait beaucoup marqué lors de sa publication en 1996 (au millénaire dernier, dis-donc!).
15 ans plus tard, son livre, sorte de manuel de la révolution "nouvelle" qui utiliserait Internet apparaît bien comme précurseur au vu des événements récents dans le monde arabe (et cela n'est probablement qu'un tout petit pas dans un mouvement qui va probablement continuer à s'étendre), où l'Internet et ses réseaux sociaux ont joué un rôle important pour véhiculer des idées de désobéissance civile et de révolte chez des peuples trop longtemps divisés par "l'apartheid" imposé par le grand capital. En effet, on peut constater que ce ne sont plus les nations ou les ethnies que l'on cherche à diviser et à séparer, mais les individus eux-même qui sont progressivement poussés à l'isolement. Ceci est effectué à l'aide d'outils comme la recherche du profit, l'esprit de compétition et l'individualisme, qui sont promu à l'extrême par le système capitaliste en place. Tout cela va devoir changer... et "trop tôt vaut mieux que trop tard" comme le proclamait Jeanne d'Arc!
J'arrive enfin à l'entrée de Nernier et trouve ce plan de la commune qui me permet de me situer.
Il est 11h00 et le clocher de l'église se joint aux fleurs multicolores pour m'accueillir à Nernier.
Et je découvre sur une plaque sur le mur de la mairie que Lamartine a vécu à Nernier!! Des vers du poème "Le lac" me reviennent en tête. Il fait partie de ces poèmes étudiés à l'école dont il me reste encore quelques traces... Je me souviens que celui ci est l'un des plus longs que j'avais eu à apprendre par coeur. Cela n'avait pas été facile, mais l'effort est payant vu que sur la durée cela fait partie des choses qui sont restées... j'ai une pensée pour Mme Ivaldi, ma prof de français de l'époque qui m'a imposé ça et pour André Cerchierini, un véritable amoureux de la langue française qui avait le don de nous communiquer sa passion pour la poésie et la littérature.
C'est donc emprunt d'un peu de nostalgie que j'entre dans Nernier la Romantique.
C'est vraiment trop chou comme endroit. 
Un hommage à Lord Byron qui a séjourné à Nernier et a également été séduit par les lieux.
Petite vue toute poétique et romantique sur mon lac!
Un courageux rocher qui s'est évadé de sa prison avant de s'échouer à Nernier. J'écoute attentivement le récit de son évasion et lui propose mon aide. Il m'assure que personne ne viendra le chercher ici et qu'il se sent bien en ce lieu. Je le salue et me remets donc en route.
J'arrive au port de Nernier où m'attends une autre surprise poétique.
Il y a une jolie terrasse et cela semble bien moins touristique et beaucoup plus agréable qu'Yvoire.
Puis je m'engage sur la jetée du port où une nouvelle surprise poétique m'attends!
Ils ont aimé!
Nouvelle scéance de contemplation...
Puis retour sur Nernier.
C'est joli!
"Au bon coin" pour boire des bières en bonne compagnie, dis-donc!
Je quitte le village de Nernier.
Pour atteindre Messery.
Avec ses jolies vues sur le lac.
Je parviens à un carrefour. Une panneau m'indique le lac. Je me dis que cela sera plus agréable que la route. Et effectivement, ça l'est!
Dommage que cela soit l'entrée d'une propriété privée...
Puis j'arrive à la playa de La Pointe... ehem... je me rends compte que... il n'y a pas de chemin au bord du lac et que je vais devoir remonter!!!
Fichu panneau qui m'a donné envie de voir le lac!! Et voilà, une demi heure de passée à faire un aller-retour à La Pointe! Grrrr!
Et ça y est... la Chens est enfin en vue! (oui, vous avez le droit d'applaudir 
)
Non, non, c'est Rue de la Lémanie!
Si c'est pas beau comme paysage?
Y-a-t-il des peintres parmi mes lecteurs?
Puis je m'engage allègrement sur une route qui de Chens-sur-Léman doit me mener à Chens-le-port, d'où je pense pouvoir atteindre Hermance...
Erreur! A nouveau c'est un cul de sac!!! C'est à Chens-le-pont et non à Chens-le-port que je devais me rendre! C'est bien ma veine! Exténué, je décide de m'arrêter pour manger et reprendre des forces au restaurant "La petite sirène". Mince, il n'y a plus de filets de perche du lac... mmmm, je repense à ces chers bambins d'Yvoire plein d'energie après avoir mangé des quenelles de brochet et me décide donc pour un "Dos de brochet à la moutarde". Je me fais plaisir avec un délicieux dessert: un "Croustillant de pralinés avec sa boule de glace". C'est bon, je suis prêt pour reprendre ma route!
J'aime ce paysage. Et les nuages... enfin surtout ce nuage, légèrement lenticulaire qui me fait pensé à un... brochet!!!
N'est-ce pas merveilleux?
Nombreux sont les cyclistes à emprunter cette route.
Et enfin j'atteinds Chens-le-pont!
Et sa douane avant le pont.
Et me voilà rentré en Suisse, à Hermance.
Je fait un petit saut à la Playa d'Hermance.
Avec un petit regard en direction de Genève.
Je quitte le lac et remonte jusqu'au château d'Hermance. J'aperçois le bus E qui me ramènera jusqu'à Rive à Genève et qui est sur le point de partir.
Je cours pour l'attraper. Une demi heure plus tard, et après une discussion avec un passager malvoyant qui me raconte son accident et ses mésaventures encore plus désagréables avec les assurances qui retardent son opération pour des motifs bêtement administratifs et économiques, j'arrive au terminus à Rive et décide de rentrer à pied à la maison.
Voilà comment se termine mon avant-dernière étape de mon tour du lac.
A bientôt, pour la suite et fin!
